2024-01-21 22:10:44
A l’école, le savoir était dispensé et même une fois que la cloche avait sonné, les apprenants restaient dressés et disciplinés dans leur tenue scolaire. Ils incarnaient vraiment l’avenir du pays par une attitude de déférence vis-à-vis de leurs parents et des enseignants.
Puis, des mutations sociales et politiques sont intervenues à partir des années 1990 avec leur cortège d’impact négatif sur le système éducatif ivoirien. Les actes de violence de toutes formes (non-respect de l’autorité publique, violences verbales et physiques entre élèves et personnels éducatifs, grèves à répétition, harcèlement sexuel, etc.) ont pris le pas sur l’enseignement, tant en milieu scolaire qu’estudiantin.
Face à la déchéance éducative constatée au fil des années, les acteurs du système éducatif doivent se remettre en cause. Le parent trop occupé doit trouver du temps pour l’éducation de son enfant. L’élève doit occuper sa place d’apprenant. L’enseignant et l’autorité doivent effectivement dispenser le savoir, le respect des valeurs de non-violence, de courtoisie et d’excellence dans le système éducatif.
Pour en arriver à cela, l’état des lieux doit être dressé, les problèmes liés au disfonctionnement du système éducatif doivent identifiés et traiter. Des solutions durables doivent être établies, une charte éducative arrêtée et scrupuleusement respectée. Oui, l’école peut être restaurée.
S. KOUASSI